samedi 15 décembre 2007

Nous sommes tous des "Tartuffe"

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Ceci est un billet d’humeur !

J’aurais souhaité le traiter dans l’humour, mais cela requiert un talent dont je ne me sentais pas suffisamment capable.

Je fais en effet une exception dans la thémathique (si tant est qu’il y en ait une) de mon blog pour coller à une actualité qui me semble significativement importante.

Je précise que pour une compréhension facile des personnes découvrant ce dont je vais parler, j'ai simplifié au maximum les détails en m’efforçant néanmoins de respecter scrupuleusement les faits.
(si tel n’est pas le cas, j’invite celles ou ceux qui penseraient le contraire à intervenir).

L’histoire :

Une association « bien pensante », la DNF (Droit des Non Fumeurs) a assigné en justice un forum et un club, P1P2C (Pour une Poignée de Cigares).
Ce club est une association loi de 1901 à but non lucratif, non sponsorisée, se contentant de discuter « plaisirs du cigare » sur un forum tout à fait confidentiel.

Motif de la plainte : Apologie du tabagisme
Risques encourus : Plusieurs dizaines de milliers d’euros d’amende et de dommages et intérêts.

Après moultes rebondissements, polémiques, invectives (insultes même), débats stériles et par trop passionnés dans la plupart des cas pour être constructifs, l’affaire se clôt par un protocole d’accord entre les deux parties.

Une affaire parmi tant d’autres et dont personne (à part le très faible pourcentage de gens concernés) n’a entendu parler ...

Je ne relancerai ici aucune polémique.
Disons pour simplifier qu’elle est en rapport avec la loi qui interdira de fumer dans TOUS les lieux publics à partir du 1er janvier 2008 et que dorénavant, parler «tabac» sur le web est répréhensible, sauf à prendre des précautions auxquelles même les sites à caractère pornographique ne sont pas tenus !

Je me contente d’informer.

Mais peut-être est ce déjà trop ?!

Car, petit à petit, secteur par secteur, pas à pas et sans que nous le sachions si nous ne sommes pas directement impliqués, notre espace de liberté se restreint à une vitesse exponentielle !
(Je ne suis même pas certain que l'image d'une cigarette ne m'attire pas les foudres d'un organisme quelconque ... c'est dire !)

Cette « guerre de tranchée » juridique est invisible, inodore, silencieuse et bénéficie du silence assourdissant des médias déjà mal en point et trop soucieux de leur survie pour continuer à faire leur vrai travail de journalistes et d’informations.

Je le fais donc à leur place à mon tout petit niveau !


Mais j’en reviens au titre de mon édito où je précisais que :

NOUS sommes tous des Tartuffe !

« Nous », c’est donc moi aussi !!!

Car, pour une information donnée, un geste accompli, une aide distillée, une « bonne action », combien de regards détournés de
«ce sein que je ne saurais voir !» ?

Entre tous les maux qui nous menacent (et ils sont nombreux, depuis les droits à une certaine forme de liberté jusqu'à la sauvegarde de la planète), comment réagir, quelle priorité leur accorder ?

Peut être simplement en relayant les informations que nous possédons et que d’autres ignorent.

Mais vous me direz :

« Pourquoi s’efforcer de tout simplifier alors qu’il est si simple de tout compliquer ! » ?

C’est vrai !

Et nous avons acquis une sorte de génie dans cette spécialité !

Bon, j’arréte ici mon petit plaidoyer.

Bien que probablement inutile, il est comme une sorte de bouteile à la mer et si vous la trouvez, prenez la peine de l’ouvrir et d’y réfléchir …

Merci de m’avoir lu jusqu’au bout !

Peintre.


Pour celles ou ceux qui veulent en savoir plus :

La DNF :
http://dnf.asso.fr/

Le Forum du Club « Pour une Poignée de Cigares » :
http://www.poignee2cigares.com/

Le blog d’Erwan :
http://bouddhaenshort.blogspot.com/

Le blog de Guillaume « fumeur de pipe » :
http://fumdepip.blogspot.com/

Les amis du plaisir et du goût :
http://apg.h-park.com/

Un site de débat :
http://www.place-publique.fr/article2241.html

Le blog de Guy :
http://blog.decarpentrie.org/

(Entre autres…)

lundi 26 novembre 2007

Après Vivaldi, vous prendrez bien un peu d’Hendrix !

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Comment présenter l’artiste que je souhaite vous faire découvrir ?
(si ce n’est déjà fait !)

Bon, pour faire simple et rester dans une terminologie de cuisine ...
Vous prenez :

Du Glenn Gould, une pincée d’Isaac Stern, une bonne dose de Yehudi Menuhin, vous ajoutez un zeste de Keith Richards, un verre à whisky de Dubliners, saupoudrez de Stéphane Grapelli mélangé à du Didier Lockwood.

Vous passez le tout dans un mixeur en ajoutant au fur et à mesure :
De la pêche Jerry Lee Lewis, du feeling Miles Davis, de l’énergie Johnny Winter et une pointe de sensibilité à la Samson François.

Vous servez le tout nappé d’une sauce épicée et vous obtenez :

... Nigel Kennedy !

Le décrire physiquement est facile. Son « look » lui ayant immédiatement attiré, soit les foudres des puristes, soit la sympathie des anticonformismes.



Mais un look ne suffit guère plus qu’à faire parler de soi quelques mois avant de tomber dans l’oubli si le talent n’est pas au rendez vous !

Et pour le talent, là c’est carrémment difficile (voire impossible) à décrire, car que dire d’un musicien capable ...
... de tout !

- Revisiter « Les quatre saisons » de Vivaldi que vingt ans de répondeurs téléphoniques avaient fait allégrement passer à la trappe !
- Réanimer de fabuleux concertos pour violon et bois de Bach !
- Immiscer des rythmiques de rock et de blues dans un concerto de Beethoven !
- Recomposer Jimi Hendrix et jouer « Purple Haze » avec un orchestre de chambre !
- Improviser avec les meilleurs solistes de jazz au New Morning !
- Etc …

En résumé, et ce n’est pas moi qui le dit :
"Aucun autre violoniste sur Terre ne serait capable d'une transition stylistique aussi extraordinaire"...
Commentaire du Times !!!



Mais finalement, c’est en concert qu’il donne toute sa dimension ...

J’ai eu le privilège d’y assister trois fois et chaque fois, ce fut inoubliable !
(J’en ai encore la chair de poule en y pensant ...)

Alors, plutôt que de trop en dire, je vous conseille de le vivre.
Et comme ses concerts deviennent de plus en plus rares et chers, et bien que rien ne remplace la présence physique et l'alchimie du direct,
il existe une solution simple :
Un DVD d’une de ses apparitions mémorables est sorti.
Il s’agit de « Live à la Citadelle », un concert donné un soir de 2005 à Carcassonne où vous pourrez découvrir tout à loisir, le bonhomme, son sourire et sa joie de vivre et surtout son talent incomparable pour communiquer avec un public !!!

Pour celles et ceux qui veulent en savoir plus :
http://nigelkennedyonline.com/
http://www.oc-tv.net/nigel-kennedy.htm
http://www.kennedyjazz.com/

samedi 20 octobre 2007

Ils comptent sur nous !

Je tiens tout d'abord à remercier toutes celles et ceux qui m'ont témoigné beaucoup d'amitié en se "plaignant" de l'inactivité de ce blog depuis un bon moment !

Tiraillé entre le travail, la flemme (oui, j'assume ...), la difficulté de trouver un sujet un peu original, etc ... les semaines et les mois ont passé !

Néanmoins, J'ai un peu plus de temps disponible dorénavant et je ferai en sorte de ne plus laisser mon blog "en friches", c'est promis !

En attendant que je vous ponde un nouvel édito ou rubrique qui en vaudra la peine, je ne saurais trop vous remercier pour celles et ceux qui comptent sur nous et pour qui l'hiver s'annonce très difficile !

Je sais combien d'entre vous n'ont pas besoin de piqure de rappel ...
(merci raton laveur, Olivia, Sophie et tout particulièrement "lamouche" pour tout ce que vous faites déjà !!!)

Mais, soyez tous plus que jamais solidaires, car ce que je vois peut arriver à des proches, des amis, et mêmes à nous ...

Alors, soyons égoïstes, aidons les en pensant à nous !



Pour faire un don, un clic suffit ...

http://www.restosducoeur.org/

Mais si vous ne pouvez pas pour une raison ou une autre,
un sourire à une personne en détresse NE COUTE RIEN !

Merci et à trés bientôt !

lundi 14 mai 2007

Les "Illustrateurs" américains

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La peinture américaine a toujours réservé une place privilégiée à la grande tradition des "Illustrateurs".

Comme il faut toujours tout mettre dans des "cases",
ils furent appelés "l'Ecole Réaliste".

Edward Hopper, Grant Wood, Thomas Brenton
ou Norman Rockwell
en fûrent les figures de proue.

Mais la reléve est là, bien présente, magnifique dans sa diversité et son talent .

Aussi, je prends plaisir à vous faire découvrir (pour celles et ceux qui ne connaitraient pas...) quelques petits « joyaux » de cette école américaine.

Qu’ils s’agisse de James Bennett, de Gary Kelley ou encore de Kadir Nelson, ils restent superbement ignorés des critiques d’Art européens !

Ils sont pour la plupart totalement inconnus en Europe, et ne figurent dans aucun catalogue.

Par contre, aux USA, ils sont reconnus pour ce qu’ils sont,
c’est à dire de vrais artistes même si leurs œuvres ne finiront pas (pour la plupart) dans des musées !

Ils nous offrent leurs talents pour « croquer » quelques instants fugitifs …

… Mais n’est ce pas en partie le but de l’art, de la peinture et de la photographie ?

Alors, suivez le guide ...



"Scratch" de : James Bennet (1987)


"Kermit's Lounge" de : James Bennet (1989)


"Orient Express" de : Gary Kelley (1990)


"Jail's Blues" de : Gary Kelley (1992)


"Marvin Gaye" de : Kadir Nelson (1995)



... et surtout, n’hésitez pas à vous perdre !

Notamment ici :

http://www.richardsolomon.com/home.html#

Je vous souhaite une bonne promenade ...

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mercredi 11 avril 2007

30 ans déjà !

Aujourd'hui, 11 avril 2007...
Celà fait 30 ans déjà que Jacques Prévert s’en est allé !

Ce "touche à tout" aura fait date quasiment dans tous les arts !
(aucun artiste des "années Prévert" qui n'ait subi son influence !)

Et qui ne se souvient d'un poéme de "Paroles" ?!
Entre "le cancre", "Le portrait d'un oiseau", "Inventaire", etc ...
Tout le monde a révé un peu, beaucoup ou passionnément en le lisant !

Je ne voulais pas laisser passer cette date,
sans un clin d’œil, sans un mot.
Mais comme je ne suis pas poéte ..
je me contenterai d’images ...


Jacques Prévert (par Robert Doisneau)


Jacques Prévert (par Robert Doisneau)

Les beaux jours ne me feront pas oublier « les feuilles mortes »
et dans l’inventaire de ma vie, il y aura toujours la place pour ..
... un raton laveur !!!


Comme disait une autre poéte :
"Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues"
(Charles Trenet)


Et pour montrer à quel point il ne se prenait pas au sérieux,
une de ses dernières phrases fût :
"Quand je ne serai plus, ils n'ont pas fini de déconner.
Ils me connaîtront mieux que moi-même"



Pour celles et ceux qui voudraient en savoir plus :
http://www.geocities.com/Athens/Academy/5520/
ou
http://xtream.online.fr/Prevert/musique.html

mardi 6 mars 2007

Dessiner, c'est tricher !

Allez, je vous invite à un petit détour au pays de l’illusion et de l’impossible !

Probablement que beaucoup d’entre vous connaisse cet artiste, mais je ne résiste pas au plaisir de le faire ressurgir de vos mémoires …

Il s’agit de Maurits Cornelis ESCHER. (1898 – 1972)

Il associe perfection d'exécution et imagination.
Il abuse de nos sens visuels, joue avec notre raison.
Il invente de nouvelles représentations spatiales et de nouveaux mondes qui n'existent que par le dessin….

... Car "dessiner, c'est tricher !"

Laissez vous entrainer dans son univers ...
... et acceptez vos sens qui vous abusent !


Relativity (1953)


Waterfall (1961)


Ascensing and descending (détail) (1960)


Belvedere (détail) (1958)


Je n‘ai pas pu mettre toutes ses gravures ici et la sélection a été difficile.
Aussi, je vous conseille fortement (si vous aimez, bien sur !) d’aller découvrir le reste de son œuvre sur les sites en référence.
(En plus vous pourrez les consulter plein écran, ce qui n’est pas un luxe devant la foultitude de détails que certaines comportent).

Maurits Cornelis ESCHER est né le 17 juin 1898 à Leeuwarden, en Frise (PAYS-BAS).
Il meurt à 73 ans, le 27 mars 1972, peu de temps après avoir réalisé la magistrale xylogravure "serpents".

Pour celles et ceux qui veulent en savoir plus :

http://www.mcescher.com/
http://cybermuse.gallery.ca/cybermuse/youth/escher/index_f.jsp

mercredi 7 février 2007

Un Artiste inclassable ...

NOSFELL ... Un artiste unique ...

Inutile de chercher la case dans laquelle vous pourrez classer cet artiste ...


NOSFELL

Elle n’existe pas !

Ou alors, elle devrait pouvoir contenir Béjart, Pierre Henry (tiens, il faudra que je vous en parle plus en détail un jour), Pink Floyd, Malher, Stravinsky, John Lee Hooker, Led Zeppelin, Buddy Guy, John Cage, Bob Dylan, Chostakovitch, Carolyn Carlson, Miles Davis, Kraftwerk, Klaus Nomi, ou Magma (pour ceux qui ont connu…) et j’en oublie !!!

Non qu’il ait tous leurs talents réunis bien sur, mais parce qu’au cours d’un de ses concerts, tous ces noms vous viendront à l’esprit inévitablement.

Je l’avais découvert il y a un peu plus d’un an.

Il était en première partie du concert de Suzanne Vega à la Cigale et lui avait quasiment volé la vedette !
A la sortie, tout le monde était encore sous le coup soit de l’émotion, soit de l’étonnement ou encore du « choc » qu’il avait provoqué.

Décembre 2006 : Reconcert, et pas n’importe où !
Invité par le Centre Pompidou, rien que ça …
Encore la sensation d’avoir assisté à un concert d’exception !

6 Février 2007 (c’était hier …) : Concert au Bataclan.
Et toujours cette impression unique de magie d’un concert inoubliable !

Bon, vous avez compris, je suis sous le choc ...

Je laisse la conclusion à un texte (qu’a écrit ma fille après le concert de décembre 2006 au Centre Pompidou) auquel j’adhère complétement :

« Il existe des artistes rares, des artistes dont on sait, la première fois qu’on les découvre, qu’ils sont promis à un brillant avenir.
Nosfell fait partie de ceux-ci, finalement les seuls à pouvoir revendiquer le statut d’Artiste avec une majuscule. Car inventer un personnage, sa langue, son pays et surtout sa musique et les faire vivre avec intensité à chaque performance, ce n’est pas pousser la chansonnette en quête d’un improbable tube, dans le fol espoir d’attirer des groupies en backstage …

Plus de deux heures sur scéne, une section de cordes en appoint du violoncelliste et bassiste Pierre Lebourgeois -impeccable comme à l'habitude-, un batteur et un saxophoniste, une réorchestration globale de l'ensemble de son répertoire et un final des plus rock'nroll.
Force est de constater qu'une fois de plus, l'exigeant Nosfell fut à la hauteur de l'enjeu.
Hétéroclite mais forcément composé de curieux, le public de Nosfell a su réserver à ce moment magique l’accueil qu’il méritait, à savoir trois rappels et une « standing ovation » pour finalement quitter Beaubourg ravi mais surtout plus riche d’un de ces souvenirs, d’une de ces émotions que seuls laissent les grands »

Bon, vous avez compris, j’aime et l’émotion fut identique hier soir (d’où mon enthousiasme !).




Alors, sachez qu’il passe le 23 mai à l’Olympia et que c’est la promesse d’une soirée absolument « unique » ...


Peintre.


Pour ceux qui voudraient en savoir plus :

http://www.nostrumfellow.com/
http://www.v2.fr/nosfell/
http://www.dailymotion.com/video/xj3a4_le-mysterieux-noel-de-monsieur-nosf
http://www.nosfell.com/

samedi 27 janvier 2007

Le trio magique ...

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Ou : QUAND LES HOMMES VIVRONT D'AMOUR ...

Une petite envie me tarabustait depuis un moment :

Vous parler et sortir du purgatoire où ils sont trois chanteurs qui pour ma part ont marqué toute une partie de ma jeunesse (et plus ...).
Il s'agit de :
- Felix LECLERC
- Gilles VIGNEAULT
- Robert CHARLEBOIS


Plutôt que de longs discours, je vous incite à (re)découvrir leurs textes si poétiques et si "canadiens"...mais universels !

Ils ont chacun beaucoup de petits chefs d'oeuvre à leur actif !

Félix LECLERC avec son "petit bonheur","Bozo le clown","Mes souliers", etc ...
Gilles ViGNEAULT avec "Mon pays" ou "L'alouette en colère","Jack Monoloy", etc...
Robert CHARLEBOIS avec "Lindberg","Je reviendrai à Montréal","les ailes d'un ange", etc ...

L'apothéose fut leur concert organisé pour la "Super Francofête" en 1974 à Québec.
Ils chantérent ensemble pendant plus de deux heures et demi et finirent par cette fameuse chanson "Quand les hommes vivront d'amour...".

INOUBLIABLE !

Ce concert devint un disque (introuvable de nos jours) :


Couverture de "J'ai vu Le Loup, Le Renard, Le Lion"

Bref, si vous en avez l'occasion et le temps, ne vous privez pas d'un tel plaisir et essayez donc de réver avec eux sur des mélodies et des paroles dignes d'un Brassens ou d'un Brel !

Croyez moi, vous ne regretterez pas le temps passé à redécouvrir leurs oeuvres !!!

Une petite indication supplémentaire :
Pour avoir assisté à nombres de leurs concerts, aucuns n'étaient identiques, et les histoires/dialogues avec le public représentaient bien la moitié du moment passé ensemble (souvent plus de 2h30...).
Une vraie communion en somme !

Bonnes émotions.

Peintre.

Pour plus d'info :
http://www.radio-canada.ca/radio/profondeur/vigneault/index.html
http://www.chansonduquebec.com/bio/leclerc.htm
http://www.chansonduquebec.com/bio/charlebo.htm

lundi 8 janvier 2007

Le temps dilaté ..

Edward HOPPER

Ou ... Le peintre de la solitude !

En effet, telle la toile choisie pour illustrer cette rubrique,
Les personnages qu’il peint semblent "suspendus" ...

... Dans leurs pensées, leur solitude, leur ennui ?

Plutôt qu’un long discours,

je laisse celles ou ceux qui découvrent cet artiste,
se perdre dans le monde qu’il peint ...


Hotel room (1931)


Nighthawks (1942)

Un monde mélancolique et silencieux…

Réaliste et poignant…

Un monde où la solitude, l’aliénation, l’isolement et le manque de communication entre les individus sont écrasants.

Ce réalisme mélancolique peut être interpréte comme « triste ».
Il est seulement à l’image de l’homme contemporain ...

J’espére ne pas vous mettre le « blues »,
mais n’ai pas résisté à l’envie de partager ces images avec vous !

D'ailleurs, pour ceux qui ont eut la chance de voir le film "Bagdad Café", trés inspiré de l'univers de Hooper, il est la preuve d'une "solution possible" !

Pour ceux qui souhaite en savoir plus :

http://www.ibiblio.org/wm/paint/auth/hopper/

mardi 2 janvier 2007

Ange ou Démon (suite) ?

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Telle Diana Krall qui fut la première de ces « Ange ou Démon », voici maintenant :

Helène GRIMAUD

Que dire d’elle ?

- Qu’elle a surgit dans l’univers musical telle une étoile filante qui s’est installée d’emblée au Panthéon des grands interprètes ?

- Qu’elle est « inclassable » dans tous les sens du termes, autant passionnée par la science, les mystéres de la nature, notamment du comportement animal, que par la musique elle même ?

Surtout qu’elle l'interpréte comme peu l’on fait avant elle !

Elle ne joue (et donc ne vit) que les œuvres qui lui procurent une émotion telle qu’elle les transcende de la même façon qu’un Glenn Gould a rescussité Bach :

Tous ses concerts sont inoubliables !

Du 4e concerto pour piano de L. Van Beethoven qu’elle joue avec la virtuosité d'un Maurizzio Polinni et la sensibilité d'un Arturo Benedetti Michelangeli !

Elle passe indiféremment de Chopin à Bartók, de Schumann à Gershwin ou Rachmaninov avec une insolente facilité ...!!!

Mais dans tous les cas, elle choisit dans leur répertoire les oeuvres les plus "sensuelles" et "nostalgiques" (notamment chez Brahms, qu'elle connait à merveille)

Et surtout, à chaque fois, avec ce supplément d'âme ...

Je me souviens d'une de ses interprétations de Brahms où la derniére note jouée, presque tout l'orchestre avait les yeux humides !

Je vous en livre trois images qui montrent bien sa "pluralité", sa "beauté" et sa profondeur ...







Bref, si vous avez envie de découvrir cet "Ange",
les disques ne manquent pas,
les concerts non plus (prévoir six mois à un an de délai !),

et en attendant si vous voulez la découvrir mieux :
(Ce que je vous engage vivement à faire !)

http://helenegrimaud.free.fr/

Juste un extrait pour vous donner envie :

" C'est l'éternelle question : est-ce que les artistes doivent souffrir pour être au sommet de leur art ? Je ne sais pas. On peut voir les choses de deux façons. Mais il me semble que l'on
doit au moins avoir une conscience aiguë de la possibilité de souffrance, ainsi qu'une sensibilité suffisamment " poreuse " pour que la souffrance du compositeur, même si elle est extérieure, vous atteigne au point de devenir la vôtre."



J'ai eu beau chercher, je n'ai pas trouvé son coté "Démon" ...
(sauf malheureusement celui qu'elle transporte en elle depuis son enfance !)



Peintre